La Nissan Altima a fait ses débuts en 1993 au sein de la gamme Nissan. Elle venait alors remplacer le modèle Stanza qui tirait sa révérence après avoir été une des vedettes de la famille au cours des années 80. Dans le cas de l’Altima, le succès a été beaucoup plus grandiose. À preuve, le modèle de sixième génération qui nous a été présenté ces dernières semaines vient de franchir le cap des 25 ans, un exploit dans l’industrie ultra compétitive d’aujourd’hui.
À tel point que cette même concurrence fait que certains produits disparaissent du catalogue de certains constructeurs. Pour en garder un au goût du jour, il faut savoir l’adapter à ce chapitre, on a probablement eu la bonne approche avec cette nouvelle Nissan Atima 2019. En fait, outre le simple de fait de la faire évoluer avec cette mouture, on lui a ajouté un ingrédient qui se veut de plus en plus essentiel dans le choix des consommateurs, soit la traction intégrale.
Il s’agit d’une première pour le modèle, il va sans dire. Et d’une bouffée d’air frais, il faut se le dire.Nissan Altima : un style évolutif
Le nouveau design de la Nissan Altima est le deuxième issu de la philosophie Vmotion, donc vous n’aurez pas de difficultés à la reconnaître. Les dimensions sont demeurées pratiquement les mêmes, toutefois ; on note surtout un gain de 4,4 cm de l’empattement, ce qui se traduit par un peu plus d’espace à l’intérieur.
Là où la différence entre ce nouveau modèle et celui remplacé est plus marquée, c’est à l’intérieur où Nissan nous présente un cocon nettement plus moderne. Ce dernier est dominé par un écran central flottant, une tendance à la mode à travers l’industrie. Pour ceux qui se demandent pourquoi les constructeurs agissent de la même façon, c’est en raison de l’emplacement même de cet écran, soit le plus près possible du tableau de bord. L’objectif est de réduire au minimum les instants où les yeux perdent le contact avec la route. On s’en sort donc gagnant au niveau de la sécurité et de l’ergonomie.La mécanique revue
Sous le capot, on a aussi droit à des changements majeurs. Le bloc qui sert les versions de base est toujours un 4-cylindres de 2,5 litres, mais on doit quasiment parler d’un nouveau moteur puisque 80 % de ses pièces sont... nouvelles. Déjà qu’il était le champion de sa catégorie en matière de consommation d’essence, voilà qui promet pour la suite ? C’est avec ce bloc que sera proposée la traction intégrale. Au sommet de la hiérarchie, l’acheteur pourra profiter du moteur à compression variable du constructeur. Ce dernier ajuste donc le taux en un temps éclair afin de favoriser la consommation d’essence lorsque c’est nécessaire et la puissance lorsque c’est requis. Cette mécanique, présente sur le QX50 d’Infiniti depuis janvier 2018, est une avancée importante, de même qu’une plus value pour les modèles qui en profitent.
Ainsi, c’est une Altima repensée pour les besoins d’aujourd’hui que Nissan nous suggère. Devant le recul des berlines dans la tête des consommateurs, la compagnie a eu la brillante idée de leur offrir un des éléments qu’ils apprécient des VUS, soit la traction intégrale. Qui plus est, pour celui qui souhaite absolument acquérir une berline intermédiaire, l’Altima vient se positionner dans la même ligue qu’une Subaru Legacy, par exemple, l’autre proposition à quatre roues motrices de ce segment.
L’avenir s’annonce donc intéressant pour le modèle.